09 avr

La cybercriminalité coûte 3G$ au Canada et 500G$ dans le monde par année

la cybercriminalité au canada et dans le monde

Une criminalité complexe!

À chaque seconde, il y a un échange de près de 3 milliards de courriels dans le monde, dont 90% sont des pourriels. Les cybercriminels sont de plus en plus présents sur la scène locale et mondiale. Hier, le 8 Avril, TV5 MONDE a été piraté et leur site internet ainsi que leurs compte Facebook et Twitter ont été touchés.

 

Que ce soit des groupes revendicateurs ou une personne mal intentionnée, la cybercriminalité a des milliers de facettes différentes. Cette diversité dans les actions illégales en ligne rend le travail immense aux autorités. Il n’y a qu’une seule solution afin d’amoindrir l’impact de ces groupes ou individus qui s’approprient l’Internet pour servir leurs propres but : LA COOPÉRATION.

 

Les programmes et les unités d’intervention

Microsoft et Google ont des unités de lutte contre le piratage et la cybercriminalité et des centre d’informations sur la sécurité en ligne. Ils font parti de la très vaste majorité des grands noms de l’industrie qui ont aussi ce genre d’unités ou de programmes d’informations.

Facebook a par exemple, récemment créé une plateforme ( le ThreatExchange ) afin d’échanger de l’informations sur les attaques de phising ou autres logiciels malicieux. Il y a des centaines d’exemples comme celles-ci, de bons programmes, de bonnes idées pour contrer la cybercriminalité.

 

Les Gouvernements et les Forces de police

Le Canada, la Gendarmerie Royale du Canada et les autres corps policiers du Québec et des autres provinces se sont dotés de lois, de moyens et d’unités pour contrer cette criminalité. Ils se sont joints à l’effort mondial à ce titre.

 

Existe-il une réelle coopération ?

NON. Et c’est de là que les cybercriminels tirent le plus d’avantages. Tous les moyens mis dans la détection, le repérage, la traque et l’identification se fait par secteurs localisés au Gouvernement, au corps de police, aux organisations.

La division permet aux hackers de mieux régner sur l’Internet. La division est aussi un blindage permettant à certaines organisations de se défendre en mentionnant que ce n’est pas de leur responsabilité de partager l’information. Cela permet aussi de suivre ses propres politiques internes pour servir ses propres buts et objectifs.

Ce 9 Avril, le journal de Montréal mentionne qu’un policier Ivoirien n’a pas la collaboration de Microsoft et de Google pour la lutte contre les cybercriminels dans son pays. Un exemple concret du manque de coopération.

 

Europol et Interpol

Europol et Interpol sont des services qui regroupe les forces de police dans l’Europe et dans le monde. Europol tente une première approche afin de consolider les efforts en matière de cybercriminalité et partager les informations, nous verrons dans les prochains mois ou les prochaines années ce que donnera leurs efforts.

D’ici-là, c’est le FAR WEST et les sans lois prendront tous les droits pour s’enrichir sur vos efforts. Enfourchez vos montures informatiques, armez vous de vos colts firewalls ou vos carabines antivirus. Protégez votre propriété du mieux possible car la cavalerie arrivera peut-être en retard sinon trop tard pour vous protéger.

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31 mar

Poisson d’Avril

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La journée du 1er Avril est la seule journée où l’on peut jouer des tours ( pas trop méchants ) en toute impunité. Il faut alors en profiter quelque peu non?

Évidemment, nous allons voir de bonnes blagues à faire pour vos amis et collègues sur leur ordinateur. Il vous faudra alors être imaginatif pour capturer leur mots de passe ou les distraire assez longtemps pour pouvoir exécuter votre mauvais coup!

 

1. Changer la langue de Google

Rendez-vous au : https://www.google.fr/preferences?hl=fr#languages et changez la langue préférée sur Google.

 

2. Contrôler la souris de votre collègue

Un ordinateur peut gérer plusieurs souris. Idéalement, prenez un connecteur sans fil et avec votre souris, déplacez le curseur de votre collègue. Vous pouvez aussi le faire à plusieurs!

 

3. Inversez les boutons de la souris

Allez dans matériel, souris et inverser l’ordre des clicks de la souris. Frustration garantie avec la fenêtre modale d’options!

 

4. Un écran bleu

Si votre ami utilise Windows, placez un écran bleu en fond d’écran et cachez tous les icônes du bureau. L’écran bleu est téléchargeable disponible ici.

 

5. Changer les favoris de vos amis ( Animation )

Allez dans les options du navigateur et changez l’url des pages des favoris de vos amis en ajoutant :  http://nyanit.com/   avant le « www »  comme : http://nyanit.com/www.lesiteweb.com

Des chats se promèneront à l’écran avec une chanson assez agressante… On pensera à un virus ! C’est plus drôle si tous les favoris sont changés!

 

6. Fausse déclaration d’amour à un autre collègue via courriel

Ah oui… Il faut bien connaître les personnes en question! Mais un petit courriel bien dosé affichant sa flamme pour un autre, c’est gagnant! Il vous faudra que quelques secondes si vous préparez votre coup et que vous enregistrez au préalable votre message sur une clé USB. Rires garantis!

 

7. Les faux Tweets

Si vous utilisez Twitter, alors vous pouvez utiliser le générateur de tweets et faire dire des choses par des personnes qu’elles n’ont jamais dites!

 

Peu importe ce que vous ferez, faites-le avec respect et aussi avec retenue. Une bonne blague passe, mais si c’est trop long, insistant et grave cela peut mettre en péril votre amitié ou votre réputation. Jouez gentilment!

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29 mar

Loi sur la modernisation du droit d’auteur

Loi sur la modernisation du droit d'auteur

Le téléchargement illégal en ligne est monnaie courante sur le web et naturellement cela a des répercussions notamment sur l’économie mais sur les revenus de ceux qui possèdent les droits d’auteurs. Tout le monde se rappelle de Naptser et le téléchargement de musique par le partage de fichiers qui marqua le début du téléchargement illégal.

Or c’est seulement devenu plus grand, plus accessible et désormais le téléchargement en P2P ( peer to peer ) est très répandu. Le téléchargement et le partage de fichiers n’est pas illégal en soi, sauf si le matériel qui est partagé comporte un droit d’auteur.

 

La protection des contenus digitaux

Dans les 15 dernières années, j’ai vu toute sorte de mécanismes, de logiciels et des produits afin de circonscrire la « copie ». TOUS ONT ÉTÉ UN CUISANT ÉCHEC.

Je me souviens des DVD qui avaient une protection au niveau matériel qui brouillait les données si on voulait copier le disque. Cette protection « CSS », aussitôt mise sur le marché, a été contournée. Il y avait aussi les anciens graveurs qui ne voyaient tout simplement pas la protection et qui permettaient la copie comme si le dvd n’était pas protégé.

Si on part du principe que c’est visible sur un écran, quel qu’il soit, ou qu’on peut entendre le matériel, c’est copiable et rien n’empêchera une personne de contourner les protections, si c’est son but. Le DVD et les CD disparaissant de plus en plus pour laisser place aux téléchargements, c’est désormais ceci qui préoccupe les législateurs et ceux qui détiennent les droits sur les contenus digitaux.

 

Loi sur la modernisation du droit d’auteur

En janvier dernier, au Canada, la loi a été revue et il y a désormais plus d’encadrement pour le téléchargement illégal de contenus protégés par les droits d’auteur.

Il y a eu aussi dernièrement la compagnie Teksavvy ( un fournisseur internet au canada ), qui a été contraint de remettre à un plaignant, la liste des personnes ( par leurs adresses I.P. du moment ), qui ont téléchargés illégalement un film sous leurs droits d’auteurs.

Teksavvy a fait un tour devant les tribunaux pour fixer le coût administratif d’une telle demande à remettre. mais a été contraint par la loi de le faire. Si de là, les Canadiens avaient un sentiment que les droits d’auteurs étaient beaucoup plus appliqués aux États-Unis et en Europe, en 2015 disons que cela devrait les rattraper.

La Loi sur la modernisation du droit d’auteur donne donc le pouvoir de confronter les internautes qui téléchargent illégalement le contenu par ceux qui détiennent les droits.

 

Les sites de torrents

Les sites de torrents qui indexent les fichiers que les internautes se partagent via le web sont aussi de plus en plus la cible des lois anti-piratage mises en application soit en Grande Bretagne, aux États-Unis ou ailleurs.

Le site PirateBay, qui a disparu 2 mois avant de réapparaître est un exemple. Un autre site comme Unlimited Torrents quant à lui, a été fermé dans les derniers mois et son fondateur poursuivi pour des dizaines de millions pour s’être enrichi sur le dos des compagnies et individus qui détenaient des droits musicaux, de films ou de logiciels.

Habituellement, ces sites fonctionnent grâce au fait d’être hébergés dans des pays aux lois assez molles, voir inexistantes en matière de contenu numérique. Ce qui n’empêche pas les enquêtes afin de retracer leurs fondateurs et les personnes qui en profitent.

Du moment où un être humain fait une action, il peut faire une erreur. Ce qui aide à remonter jusqu’à une infime petite action qui relie une personne à un compte bancaire, une transaction, un achat, un courriel etc.

 

La France

La France, comme plusieurs pays, ont des lois beaucoup plus sévères contre le piratage. Depuis 2006, Hadopi est un outil voué à circonscrire le piratage en ligne et faire de l’internet un usage responsable.

Le Canada quant à lui a pris 10 ans de plus avant de faire une modification qui est très loin de la portée des lois dans les autres grandes nations. Au Canada, la loi permet d’envoyer des communications aux personnes qui téléchargent illégalement, des avis de cesser le téléchargement illégal.

Donc, à priori, une personne qui télécharge illégalement et se fait « pincer », aura droit à un avis ( une tape sur les doigts ) où on lui dit d’arrêter sinon elle encours des poursuites judiciaires.

Notons que pendant ce processus, la confidentialité est presque assurée car à mois que la personne récidive et/ou qu’il n’y ait une action inscrite en justice, le requérant n’a pas les coordonnées de la personne qui transgresse ses droits.

 

Le danger

Il ne faut pas minimiser et se dire qu’on a le droit de continuer à télécharger illégalement parce qu’en plus, on a droit à un avertissement. Je crois qu’il faut voir la porte réellement entrouverte à de réelles poursuites en dommages et intérêts qui feront, surtout dans les débuts office d’exemples dissuasifs afin de créer des jurisprudences.

La loi permettra de dire qu’une personne a téléchargé X nombre de chansons, pendant X période de temps, elle, se verra remettre une amende qui se voudra être conséquente et dissuasive assurément.

Est-ce que cet amendement mettra un terme au téléchargement illégal? Non. Que ce soit dans le virtuel ou la vie normale, il y a des criminels purs et durs qui gagnent leur vie par les actions illégales. Il y a aussi des personnes inconscientes, des profiteurs etc.

Cela réduira sûrement l’ardeur de certains quand ils recevront une lettre, ou encore, cela ne fera que faire prendre encore plus de précautions par ceux qui téléchargent en toute impunité.

Les proxys, les VPN, les logiciels « anonymizer », le web profond, le vol de connexion wi-fi ne sont que la pointe de l’iceberg pour contourner les lois et se frayer un chemin à perdurer dans ses actions illégales.

Les législateurs doivent miser sur d’autres mécanismes, dans un domaine plus « éducatif » que « répressif » afin d’entrevoir une progression. C’est un changement de mentalité qu’il faut opérer et la loi n’est qu’un outil parmi tant d’autre pour parvenir à une utilisation responsable de l’internet.

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